Les univers de la Fête | fetemoissonprovins

Nouveau ! "De la moisson à l'assiette"

« Il n’est pas nécessaire de comprendre l’art, il suffit juste de l’aimer. »

Claude Monet

Ancien Directeur d’établissement scolaire et officier d’académie, né en 1911 et décédé en 1997 Georges Leroux nous laisse aujourd’hui contempler l’étendue de son talent et la richesse artistique de son œuvre.

Sa présence est reconnue dans de nombreux salons et récompensée pas des distinctions comme la biennale d’Ile de France ou encore le 1er prix de la ville de Montreuil et la presse salue alors « l’élégance de ses compositions » et « l’harmonie de ses couleurs ».

Ses œuvres sont présentes dans d’importantes collections privées des Etats-Unis jusqu’en Argentine en passant l’Angleterre ou encore les Pays-Bas.

Au-delà de l’étendue de son travail, ce sont les émotions que suscitent les compositions de Georges Leroux que la Commune Libre de la Ville-Haute vous invite à partager aujourd’hui. Ses huiles sur toile nous témoignent de l’accomplissement de sa technique et nous offrent des moments hors du temps alors que ses douces et romantiques aquarelles nous invitent à un tour de France et nous rappellent avec force la beauté unique de nos paysages.

Et nous restons admiratifs devant la minutie, le détail mais aussi la profondeur et le réalisme que nous offrent son impressionnante collection de gravures de notre ville qui prennent toute leur place et leur importance dans le patrimoine culturel de notre ville.

Il est incontestable que Georges Leroux aimait l’art et qu’il aimait aussi Provins et c’est un honneur pour nous de lui rendre un hommage bien mérité.

Le battage à l'ancienne

Il prend son essor dans la deuxième moitié du 19e siècle avec les locomobiles à
vapeur.
Un bon batteur au fléau battait 50 à 80 gerbes par jour. Ce travail pénible durait des mois et un vannage était nécessaire pour trier le grain de la menue paille.
Avec la vapeur, la batteuse mécanique parvient à battre 100 à 250 gerbes en une heure, tout en effectuant le vannage.
L'ensemble du travail est réalisé en 3 ou 4 jours, la récolte est prête à être vendue.
La locomobile, chauffée au charbon, était reliée à la batteuse par une longue courroie pour éviter qu'une étincelle ne mette le feu à la paille.
Ce battage reconstitué est judicieusement complété par un moulin à farine entraîné avec un tracteur ancien. Un boulanger prépare du pain au feu de bois.

Les parades

Tout au long de la journée, une succession de défilés hauts en couleur sillonnent les rues.

Les spectateurs pourront admirer un rassemblement de tracteurs anciens, de voitures de collection, de vélos…

L’ensemble est bruyant, pétaradant, joyeux et festif !

Et à 15h, c’est le départ de la grande parade de chars décorés de blé, accompagnée d’un cortège de musiciens, de groupes folkloriques de Brie et de Bretagne, de vélos anciens, de participants costumés…

dans une ambiance bon enfant.